
Sylvain Tesson Vie Amoureuse – Il est né le 26 avril 1972 à Paris. Sylvain Tesson est né dans ce pays. syndicat en 1974. Outre Sylvain, la sœur de Sylvain, Daphné Tesson, est journaliste et Stéphanie Tesson, actrice (1969).
Dès son enfance à Chatou, dans les Yvelines, il fréquente le lycée de Rueil-Malmaison à l’école de Passy-Buzenval, puis à Saint-Germain-en-Laye à l’école Claude-Debussy (aujourd’hui appelée Jeanne-d’Albret) il apprend l’hypokhâgne et le khâgne. Bien qu’il soit originaire du domaine de la géographie, il est désormais diplômé en géopolitique de l’IGE en France.
Premiers voyages dans les années 90
Sa traversée à vélo du désert central d’Islande en 1991 et son excursion spéléologique à Bornéo ont été ses premières expériences d’aventure. Après s’être lié d’amitié avec Alexandre Poussin au lycée, il parcourt le monde à vélo avec lui en 1993 et 1994.
Ce livre de 1996, We Roll on the Earth, a été écrit par deux amis qui approchaient de la fin de leurs études de géographie. Il était basé sur leurs voyages et a remporté le prix jeunesse de l’IGN. Par ailleurs, Tesson est considéré comme “réactionnaire” et est un habitué de La Nouvelle Librairie, où il est proche d’Alain de Benoist, théoricien de la Nouvelle Droite.
Les années 2000 et après
Il s’est rendu au Pakistan et en Afghanistan en 2001 et 2002 pour participer à des fouilles archéologiques. Il a suivi le parcours des évadés du Goulag de mai 2003 à janvier 2004, en utilisant le récit de l’œuvre de Sławomir Rawicz de 1955, La Longue Marche, qui est une œuvre à la vérité controversée.
Il décrit ce voyage dans son livre L’Axe du Loup ; il commence à Iakoutsk, traverse la Sibérie et la Chine jusqu’au Tibet en vélo ; il rencontre l’exploratrice Priscilla Telmon au Tibet après avoir traversé l’Himalaya à pied ; ils continuent leur voyage ensemble à travers le Sikkim et finissent par atteindre Calcutta, en Inde, à pied.
S’il trouve le voyage globalement réaliste, il trouve néanmoins plusieurs incohérences, comme “dix jours sans boire au Gobi”, qui le déstabilisent. En empruntant la route transmongole, lui et Nicolas Millet ont voyagé d’Irkoutsk à Pékin en 2007, comme le raconte la vidéo Irkoutsk-Pékin, la route des steppes.
Pour se cacher derrière le toit de Notre-Dame lors du passage de la flamme olympique en 2008, il a aidé Robert Ménard à escalader la façade sud. La raison derrière cela, a-t-il expliqué, était son empathie pour le sort du peuple tibétain.
Avant de rejoindre les alpinistes Christian Clot et Evrard Wendenbaum sur le premier étage de la Tour Eiffel, lui et Priscilla Telmon ont participé au déploiement de deux banderoles de Reporters sans frontières sur Notre-Dame de Paris. Une vie pour dormir dehors, sa nouvelle de 2009, a reçu le prix Goncourt. En 2011, son essai Dans les forêts de Sibérie remporte la médaille Médicis.
Il séjournait chez son ami alpiniste Jean-Christophe Rufin à Chamonix lorsque, le 20 août 2014, il chute de près de dix mètres en escaladant la façade d’une maison. Il était très ivre après avoir célébré la livraison de son dernier livre à son éditeur dans un restaurant la veille. Après avoir subi de graves lésions cérébrales et fracturé plusieurs os, il a été admis à l’hôpital d’Annecy et placé dans un coma artificiel.
Après huit jours d’inconscience, il a été transféré à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière pour évaluation et traitement. Son goût avait disparu, il était sourd d’une oreille et la moitié de son visage était paralysé lorsqu’il sortait. Grâce à sa nouvelle « La Panthère des neiges », il a dépassé tous les autres auteurs francophones en termes de ventes en 2019. Le livre a dépassé « la barre écrasante des 500 000 exemplaires » en 2020.
Durant l’été 2020, France Inter lui commande à nouveau la réalisation d’une série de quarante capsules de quatre minutes intitulée “Un été avec Rimbaud”, dans laquelle il évoque et analyse les pièces d’Arthur Rimbaud. Ils ont gravi l’Aiguille d’Étretat en 2020.
Vie privée
Priscilla Telmon, une exploratrice, et Bénédicte Martin, une écrivaine, étaient ses colocataires.
Commentaires
Plusieurs écrivains pensent que ses œuvres représentent les clichés de la littérature de voyage. “Imposteurs”, dit le philosophe et écrivain Bruce Boût en faisant référence à des auteurs de voyages comme Sylvain Tesson qui s’appuient sur des tropes littéraires pittoresques pour leur succès. Mon point principal était que des auteurs comme Sylvain Tesson s’engagent dans les mêmes tropes fatigués dans leur voyage écrit.
C’est aussi ce que nous retenons du livre de Guillaume Thouroude sur l’écriture de voyage moderne. Dans le dernier chapitre, l’auteur compare et oppose deux écoles de pensée en la matière : l’une dirigée par Sylvain Tesson et composée d’individus comme Sarah Marquis, Antonin Potoski, Philippe Vasset ou encore Bruce Boût lui-même ; et l’autre qui se caractérise davantage par des voix uniques et des clichés aventureux.
En tant qu’exemple de quelqu’un ayant « une vision hautaine du monde », Tesson est pointé du doigt par la critique dans cet ouvrage. “Des généralisations constantes sur les Russes et l’esprit slave” et une attitude “qui n’est pas sans rappeler ce qu’était l’orientalisme en son temps” sont essentialisées dans ses romans, que Jean-Xavier Ridon considère comme dissimulant une vision du monde “néocolonialiste” sous un vernis humaniste.
D’une part, il perçoit dans le séjour de Tesson “le choix d’un voyageur occidental qui a la chance de connaître un style de vie différent”, tandis que d’autre part, il trouve un air de détachement et de danger dans l’écriture de Tesson. Il est identifié comme l’héritier présumé de Roger Nimier, Emil Cioran, Antoine Blondin ou encore Louis-Ferdinand Céline.
Comme Pierre Drieu la Rochelle et plusieurs autres, il adopte des airs de dandy aristocratique déplorant la dégénérescence du monde, auxquels il oppose une mystique de l’ordre hiérarchique, une préférence pour le sacré et un uniforme. La fixation de Sylvain Tesson sur la montagne est, selon elle, ouvertement politique.
Des médias comme L’Express, qui qualifie Sylvain Tesson d’« icône réactionnaire » ou de « nouveau visage de la droite antimoderne », reflètent ses tendances conservatrices. Un journaliste du Masque et la plume, Arnaud Viviant, qualifie son Livre blanc de « littérature de droite » et cite pour étayer son propos le passage suivant : « Il y a des migrants qui fuient la guerre islamique pour rejoindre les rivages chrétiens qui sont les les seuls à leur donner une chance.
En 2023, il est cité par le journaliste François Krug dans son livre Réactions françaises, qui se penche sur le mouvement littéraire de droite et ses auteurs associés, dont Michel Houellebecq et Yann Moix. À cette fin, François Krug évoque l’époque où Sylvain Tesson était chroniqueur à la Radio Courtoisie d’extrême droite.
Comme le dit François Krug, « sur la base des faits et uniquement sur eux », il est qualifié de compagnon de villégiature extrémiste. Libération a publié en janvier 2024 une tribune s’opposant à la nomination de Sylvain Tesson comme parrain du Printemps des poètes 2024.
Parmi les signataires de la chronique figurent 2 000 personnes, dont « des poètes, des poètes, des éditeurs, des libraires, des actrices et des acteurs de la scène culturelle française » comme Jean d’Amérique, Chloé Delaume ou Baptiste Beaulieu.
Cet écrivain est qualifié d'”icône réactionnaire” qui “renforcerait la banalisation et la normalisation de l’extrême droite dans les sphères politique, culturelle et sociale dans son ensemble”, selon leur description. Jack Lang, “un tel crétinisme est une insulte à la poésie”, dit à propos de ce forum, un farouche critique du Printemps des Poètes et un ancien ministre de la Culture.
Les hommes politiques Bruno Le Maire (ministre de l’Économie) et Rachida Dati (ministre de la Culture) se sont tous deux prononcés en faveur de l’auteur. Ses défenseurs publics étaient des personnalités de gauche Jack Lang et Nicolas Mathieu.
La directrice artistique de l’Été des Poètes, Sophie Nauleau, a démissionné le 26 janvier 2024, invoquant « une cabale stupéfiante, consternante, pour ne pas dire monstrueuse » comme raison de son profond mécontentement. Selon Mohammed Aïssaoui du Figaro, la querelle de « cabale » entre Sylvain Tesson et Mohammed Aïssaoui en révélerait davantage sur les querelles autour des subventions dans ce contexte particulier.
Typique des écrivains comme Sylvain Tesson, il garde sa vie personnelle secrète. Il n’était pas obligé de le faire ; son ex-petite amie a écrit un livre percutant sur leur romance passionnée. Dès la rupture de la brune avec le célèbre acteur, une histoire d’amour prend forme. Ils ont eu un enfant ensemble.
Parmi les écrivains de sa génération, il occupe une place importante tant en termes de talent que de lectorat. De nombreux lecteurs ont été émus par ses récits de voyage et il a gagné le respect à la fois pour ses écrits et pour son combat courageux pour la vie après un horrible accident. L’écrivain Sylvain Tesson a passé toute sa vie à écrire des récits de ses voyages à travers le monde, pour la plupart autobiographiques.
L’une de ses victimes, cependant, était l’ex-petite amie d’une célèbre actrice, ce qui est de notoriété publique. L’auteure, Bénédicte Matin, est âgée de 43 ans. Lorsque la superbe brune a sorti son premier livre, Warm Up, un recueil de nouvelles torrides, en 2003, elle devenu célèbre.
