Pablo Mira Taille – Le journaliste et humoriste français Pablo Mira est né le 24 octobre 1985 à Paris. Il écrit des versions humoristiques de l’actualité. Ses anciens employeurs incluent Canal+, Quotidien, France Inter, RTL, Ubisoft et Paris Première.
Biographie personnelle
En septembre 2012, lors du dépôt de la marque Le Gorafi, l’humoriste Pablo Mira s’associe à Sébastien Liébus. Utilisant cette identité, Sébastien Liébus crée un compte Twitter parodique en février de la même année et commence, en avril, à publier des articles de blog trompeurs.
Pablo Mira détenait 49 % du capital de Gorafi en 2017 et Sébastien Liébus 51 %. Pablo Mira a cessé de participer à la rédaction des articles de Gorafi “par manque de temps” après avoir rédigé plus de 600 articles, mais il a conservé “la casquette de directeur général” pour sa défense.
Télévision
Pablo Mira est apparu pour la première fois sur Canal+ au printemps 2014. Il a ensuite dirigé la rubrique Le Gorafi du Grand Journal d’Antoine de Caunes. Le ton humoristique et parodique du site s’étend également aux colonnes. Premièrement, dans L’info, Pablo présente des informations inventées à partir de reportages contradictoires ; puis, à mon avis, votre vérité, il propose un éditorial décalé.
La chronique Gorafi ne sera pas reprise dans le nouveau format Grand Journal de Maïtena Biraben en septembre 2015. Il participe à l’émission Polonium de Natacha Polony à Paris Première en novembre 2016. Chez Miranium, il signe la chronique des colères de Pablo Mira. Il utilise un décor de bar pour exprimer ses préoccupations contemporaines. Le renouvellement de l’émission n’est pas renouvelé par la chaîne à la rentrée 2017-2018.
En septembre 2018, il rejoint l’équipage du Quotidien. D’ici 2021, Pablo Mira animera chaque semaine une chronique hilarante dans l’émission quotidienne de Yann Barthès, intitulée La Revue de Presse des Haters. Ensuite, les lundi, mardi et mercredi 2023, il présentera la partie “4 minutes de douche incluses” dans Quotidien. Il est l’acteur vedette de la publicité télévisée EDF 2024.
Radio
Mira commence à écrire des chroniques hebdomadaires dans De septembre 2016 jusqu’à ce que l’émission soit renommée Par Jupiter, j’ai tout annulé. Si vous écoutez, vous voyez ce que je veux dire. Il redevient l’éditorialiste conservateur stéréotypé. Polémiste sûr d’être réduit au silence par les médias de gauche, opposé à la « pensée de droite » et obsédé par l’argent, il n’a pas peur d’être sexiste, raciste et solidaire d’artistes comme Cyril Hanouna, Pascal Praud et Éric Zemmour tout en étant hostile à tout ce qui menace son bien-être.
N’hésitant pas à se déshabiller pour dévoiler son torse rasé, où subsiste encore un cœur, il fait aussi le show. Il a débuté sa collaboration avec RTL en septembre 2020 sur Les Grosses Têtes, animée par Laurent Ruquier.
Types de brèves vidéos
Il a tenu un journal se présentant comme une personne restreinte ayant perdu la raison lors de la crise sanitaire française de 2020 (mars-mai). Il implore ses fans en ligne d’en témoigner. Lorsque les couvre-feux ont été imposés dans les grandes villes françaises en octobre 2020, cette série de vidéos a repris.
Chaîne de télévision de jeux par Ubisoft
Il a lancé une émission-débat sur le thème du jeu en 20207, diffusée fréquemment sur la télévision en ligne d’Ubisoft.
Émissions de radio
D’avril 2017 à décembre 2018, Pablo Mira était l’animateur de l’émission Sérieusement ? podcast. Josselin Bordat de Brain Magazine 8 produit cette production originale Deezer. Début 2019, David Castello-Lopes et Thomas Croisière ont pris les commandes du podcast.
Scène
L’Avant d’entamer une tournée à travers la France, Pablo Mira reprendra sa présentation au Théâtre de l’Œuvre à Paris 9 le 5 avril 2019. Son deuxième one-man show, co-écrit avec Morgan Riester, aura pour thème les années 1990 et proposera des diffusions en direct d’images et de sons ; il sera créé au Palais des Glaces fin 2023 et partira ensuite en tournée.
Le comédien et journaliste français Pablo Mira est né le 25 octobre 1985 à Paris de parents espagnols. Il a été co-fondateur du site d’information parodique à succès Legorafi.fr en 2012. Le comique a commencé à animer une chronique satirique pour Le Grand Journal de Canal+ en 2014. Il a ensuite écrit une chronique pour l’émission renommée Par Jupiter pendant quatre ans après avoir fait ses débuts à la radio deux ans plus tard dans Si tu auditeurs, j’annule tout de France Inter.
De plus, il co-anime l’émission Polonium à Paris Première avec Natacha Polony et est l’animateur de Seriously ? podcast. Avec la signature de son premier one-man show, Pablo Mira dit les choses pour de l’argent, en 2017, il monte sur scène. Il s’est d’abord fait connaître en tant que journaliste au Quotidien en 2018, puis il est devenu sociétaire des Grosses Têtes en 2019.
Deux œuvres écrites par Pablo Mira sont Pour une France meilleure (2022) et Pourquoi fais-tu ça ? (2021). Présenté à Genève en janvier 2024, le nouveau one-man show de l’humoriste et chroniqueur Pablo Mira, “Pasté simple”, s’inspire des années 90. La rubrique “4 minutes de douche incluses” de Pablo Mira dans “Quotidien” de TMC est connue pour sa satire cinglante des événements contemporains.
Dès le jeudi 18 janvier 2024, à Genèves Théâtre du Léman, jusqu’au jeudi 10 avril 2025, au Bâtiment des Forces Motrices, le Français de 38 ans présentera son nouveau one-man show, “Pasté simple”, démontrant la même aisance qu’il a à la télévision il le fait sur scène.
Pouvez-vous me parler de votre émission ?
L’histoire se déroule à la fin des années 90. Ces dix années sont mes préférées. Quand je suis né en 1985, j’avais entre cinq et quinze ans, c’est-à-dire en transition de l’enfance à l’adolescence. Des choses comme notre culture, notre vision du monde et les références que nous gardons avec nous tout au long de notre vie se déposent pendant cette période. J’avais l’intention de vous en parler depuis cinq ou six ans, mais je n’avais tout simplement pas la plateforme pour le faire, ni à la radio, ni à la télévision. Enfin, j’ai un endroit pour le jouer pour mon public.
La vie était-elle plus facile dans le passé, à votre avis ?
Les choses ont peut-être été plus faciles dans le passé, mais cela ne veut pas dire qu’elles ont toujours été meilleures. Par exemple, la nourriture. On ne se posait pas trop de questions quand on mangeait dans les années 90, donc c’était plus facile. Tout ce que nous mangions était extrêmement sucré et chimiquement traité.
De nos jours, les gens accordent beaucoup plus d’attention aux détails lorsqu’il s’agit de ce qu’ils mangent. La situation est devenue plus délicate. Nous devons être conscients de la douleur que subissent les animaux et éviter de manger des aliments trop sucrés ou trop gras. C’est donc plus difficile maintenant, mais c’est peut-être une bonne chose.
Qu’est-ce qui vous vient à l’esprit lorsque vous repensez aux années 90 ?
C’est profondément intime. De plus, c’est la principale raison pour laquelle je travaille ici. Je suis issu d’un milieu familial assez complexe lorsque j’étais enfant. Parce qu’elle n’était pas heureuse à la maison, ma mère était vraiment déprimée. J’ai commencé à essayer de la faire rire vers l’âge de cinq ou six ans en inventant des blagues. C’est peut-être à cette époque que j’ai commencé à avoir envie de faire rire les autres.
Qu’est-ce qui vous a décidé à vous lancer dans la comédie ?
Quel souvenir marquant dans mon esprit. Septembre 2012 est passé et reparti. Auparavant, j’ai travaillé comme journaliste. Je me suis dit que j’avais envie d’écrire des blagues tous les jours quand j’ai créé Le Gorafi (ndlr : un site d’information parodique qu’il a co-fondé), et je l’ai fait quand j’ai vu qu’il y avait du public, je m’amusais, et j’étais légitime.
Votre sens de la comédie est tout simplement remarquable. Dans les années 1990, j’ai dévoré beaucoup de satire. Ensemble, “South Park”, “Les Inconnus” et “Les guignols de l’info” forment un beau quatuor. À la suite de tout cela, j’ai développé un cadre satirique que j’utilise toujours aujourd’hui. J’ai retrouvé les faiseurs de rêves Élie Semoun et Franck Dubosc au tournant du millénaire.
Ce n’était qu’un rêve fou, mais il y a eu des occasions où j’ai envisagé de le faire. Après avoir joué avec succès Le Gorafi, je me suis menacé de regretter toujours de ne pas l’avoir joué. Ainsi, en 2017, je me suis automutilé en écrivant ma première série télévisée. J’ai ressenti un immense soulagement la première fois que je l’ai fait. La vue, de loin ! Des quantités massives d’adrénaline et de dopamine, substances chimiques de bien-être, sont libérées.
Physiologiquement parlant, cela n’a aucun rapport avec la télévision. J’interagis avec la foule pendant plus d’une heure tout en jouant, en participant à des jeux interactifs avec eux. Sur le plateau, c’est une autre histoire. Contrairement à un théâtre traditionnel, il y a des caméras et un public différent. Parce que la plupart des personnes avec qui je parle sont absorbées par leurs écrans, j’ai rarement l’occasion de les voir.
Nous ne sommes donc pas associés à eux. Sur Quotidien, diffusé trois fois par semaine sur TMC, ce maître de l’autodérision et de la blague meurtrière parvient à compresser l’actualité en quatre minutes (douche comprise), arborant une barbe hipster et des cheveux gominés. “L’Apéritif, la position sexuelle préférée des Marseillais”, “Jésus est de retour et il est sur Twitch”, “Tom Cruise, vers l’infini et au-delà”…
Devant un public enchanté, Pablo Mira se déchaîne avec des plaisanteries comme un kamikaze. “Bizarrement, j’ai vécu la saison la plus dure, car le niveau d’écriture était très exigeant, mais aussi la plus enrichissante : j’ai trouvé mon public.” L’humoriste, contacté en août alors qu’il est en vacances au Japon, revient sur la rentrée avec la même nouvelle délirante et se réjouit de sa réussite.
Il affirme qu’il est impossible de fabriquer quinze bonnes vannes trois fois par semaine, ce qui va à l’encontre de ce que l’on peut attendre de sa chronique, axée sur le travail d’équipe. Nous avons tendance à perdre toute perspective sur nos textes lorsque nous sommes seuls, que ce soit à cause de l’épuisement ou de l’ego.
Même si ses parents ne travaillaient pas dans des domaines particulièrement passionnants, l’atmosphère dans sa maison était déjà plutôt insouciante lorsqu’il était enfant. “Les gens là-bas s’inquiètent davantage de la dépression”, dit-il, expliquant que sa mère travaillait au service des litiges en matière de retraite.