Nathan Dewaere

Nathan Dewaere – Né le 26 janvier 1947 à Saint-Brieuc (Côtes-du-Nord), l’acteur français Patrick Dewaere est décédé le 16 juillet 1982 dans le 14e arrondissement de Paris. Il s’affranchit de la tutelle de sa mère Mado en tant qu’enfant acteur au sein de la troupe du Café de la Gare, et en 1974 il se fait connaître aux côtés de Gérard Depardieu dans le film Les Valseuses.
Depuis, il est une étoile montante du cinéma français, travaillant avec des réalisateurs comme Claude Miller, Yves Boisset, Jean-Jacques Annaud, André Téchiné, Alain Corneau, Henri Verneuil, ou encore son ami Bertrand Blier. Sa représentation des émotions, des mouvements et des attitudes est empreinte de réalisme, d’authenticité et de naturel, ce qui lui vaut la réputation d’être l’un des acteurs les plus accomplis de son temps.
Cette approche est libérale et inventive, à l’image de celle de l’Actors Studio, même si les critiques de la fin des années 1970 privilégient le style « rondeur » de Gérard Depardieu (son pseudonyme professionnel, rival et ami). Bien qu’il ait reçu cinq nominations pour le meilleur acteur et une pour le meilleur acteur dans un second rôle, il n’a jamais reçu de César, ce qui en fait l’un des grands lauréats méconnus.
Il a un large éventail de crédits d’acteur, notamment des comédies, des drames, des thrillers et des interprétations Finterpretations dans des films comme Fairbanks (1976), Coup de tête (1979), Série noire (1979), A bad son (1980), Beau-père ( 1981), Hôtel des Amériques (1981) et Paradis pour tous (1982). Il connaît également de grands succès populaires avec Adieu Poulet (1975) avec Lino Ventura, Le Juge Fayard, dit “le Shérif” (1977), La Clé de la porte (1978) avec Annie Girardot, et Préparez vos mouchoirs (1978), dans lequel il rencontre Depardieu.
Après être apparu dans 37 longs métrages et avoir joué pendant trente et un ans une soixantaine de rôles distincts au théâtre, au cinéma et à la télévision, il s’est suicidé à l’âge de 35 ans. Les chansons de Françoise Hardy, la musique du film Fcomme Fairbanks et ses propres compositions comptent parmi ses nombreuses réalisations. Lola Dewaere et la scénariste Angèle Herry sont ses enfants issus d’une précédente relation avec Miou-Miou.
Enfance chez les “petits Maurins”
Patrick Bourdeaux n°2, fils de l’actrice Mado Maurin, est issu d’une famille d’artistes connue sous le nom de « petits Maurins » dans l’industrie. L’ensemble comprend son troisième demi-frère Jean-Pierre Maurin (1941-1996), son deuxième demi-frère Yves-Marie Maurin (1944-2009) et sa première demi-soeur Dominique Collignon-Maurin (1949). Jean-François Vlérick (1957) et Marie-Véronique Maurin (1960), qui se produit sous le pseudonyme de « Marie Wiart » depuis 1982, complètent l’ensemble.
En plus de se produire au théâtre b et à la radio c, cet ensemble familial a joué dans une multitude de films et d’émissions de télévision. Pierre-Marie Bourdeaux, baryton, était le premier mari de Mado Maurin et le père biologique de ses deux enfants. En fait, Patrick est le fils biologique du regretté chef d’orchestre et parolier Michel Têtard, décédé en 1960, à l’âge de 35 ans. Avant de fréquenter l’actrice F, Têtard était membre du groupe Mado et Pierre-Marie Bourdeaux dissous à la fin de la guerre en 1945.
Selon le livre de Mado Maurin, Bourdeaux l’a quittée alors qu’ils discutaient de divorce. Cependant, lorsqu’elle annonce à son partenaire qu’elle est enceinte quelques mois plus tard, celui-ci lui envoie un télégramme de rupture, niant être le père biologique. Les théâtres municipaux de Saint-Brieuc et de Morlaix i furent tous deux confiés à la direction de Mado Maurin en 1946. Patrick ne séjourna que peu de temps à Saint-Brieuc après sa naissance le 26 janvier 1947, avant de s’installer en région parisienne avec sa mère.
Même s’ils ne sont plus ensemble, Pierre-Marie Bourdeaux est d’accord pour que l’enfant porte son nom. Le père de Dominique, Jean-François et Marie-Véronique j., Georges Collignon, est le conjoint de Mado Maurin après une rupture difficile avec le père biologique. Patrick est formellement reconnu comme son fils par ce dernier, qui garde son patronyme officiel, Bourdeaux.
Première vie et premiers pas
La tribu dite « des petits Maurins » fut fondée peu après le mariage de Mado Maurin avec Collignon. Après cela, chacun des enfants prend ce nom de famille créatif, qui leur ouvre les portes du monde du théâtre, de la radio, de la télévision et du cinéma. Avant le départ de Patrick en 1968, les Maurin résidaient dans un appartement spacieux au troisième étage du 65, rue Sainte-Anne à Paris. La famille est plongée dans un monde d’« acrobates » et d’une profonde foi catholique, n°4, sous la forte direction de Mado.
Alors qu’il n’a que trois ans, Patrick fait ses débuts d’acteur « professionnel » en 1950 au Théâtre national de Chaillot dans deux productions de Caillavet et Robert de Flers : Gaston Arman et Primerose, dans lesquelles sa mère tient également un rôle. Par conséquent, les « petits Maurin » (Dewaere a continué à utiliser le pseudonyme de Patrick Maurin jusqu’en 1967) développeront des sentiments d’envie envers les positions qui impliquent un comportement enfantin.
Pendant ce temps, ses parents ont créé une histoire plausible mais inexacte sur ses origines ; son père officiel à l’époque était Pierre-Marie Bourdeaux, qui l’avait reconnu à la naissance ; cependant, l’enfant qui ne ressemble pas exactement à ses frères peut déclarer de manière ludique : « Moi, j’ai été trouvé dans une poubelle », sans s’en rendre compte.
A l’âge de sept ans, Patrick et son frère aîné Jean-Pierre se rendent à la foire de Gouvernes pour s’amuser en 1954, lorsqu’un terrible incident se produit. Dans un stand de tir, Patrick parvient à tirer, non sans difficulté, mais il blesse le patron de l’attraction en passant directement devant lui. Le type a été blessé aux poumons par un barrage de plombs. Particulièrement touché par son geste effroyable, il s’effondre et est emmené en ambulance quelques minutes plus tard juste devant le jeune.
Selon Mado Maurin, il en était « malade ». Il rencontre Francis Huster pour la première fois alors qu’il est élève à l’école primaire publique de la rue de Louvois. Il partage la vedette avec ses frères Jean-Pierre et Yves-Marie dans le film Monsieur Fabre, mettant en vedette Pierre Fresnay, interprète majeur de l’époque. Il fait ses débuts sur scène en janvier 1956 au Théâtre de l’Œuvre dans la pièce Family Trial. Tragiquement, trois conjoints se disputent l’affection d’un petit enfant.
Après qu’une des femmes l’ait giflé, il devient tellement en colère et inconsolable qu’il décide de mettre fin à ses jours en plongeant dans une cage d’ascenseur. La même année, il apparaît dans la production parisienne de Jacques Fabbri de Misère et Noblesse d’Eduardo Scarpetta dans le rôle de Pepeniello, un garçon pris entre deux familles. Il fait ensuite le tour du monde avec la compagnie.
Il se retrouve alourdi par ces rôles exigeants, notamment parce qu’il doit retourner à l’école chaque matin et qu’il joue parfois jusque tard dans la nuit. Des récits ont fait surface au début des années 2000 détaillant l’agression sexuelle de l’enfant aux mains d’un adulte, un parent. La vérité sur son beau-père éclate au grand jour en 2022. Ces incidents ont façonné sa mentalité rebelle, fragile et torturée, selon les mêmes témoignages.
Durant cette période, il est actif au théâtre et au cinéma, se produisant sous la direction de noms comme Marc Allégret, Gene Kelly et Henri-Georges Clouzot. L’enfant est plein de vie, plein de joie et plein de malice ; il n’a jamais peur de défier les adultes. Selon son frère Dominique, l’acteur et réalisateur américain Gene Kelly a été touché à la tête lors du tournage de The Happy Road. La raison en était que Patrick, neuf ans, s’amusait trop à exécuter des ricochets. En représailles, les deux frères s’introduisent par effraction dans une chambre d’hôtel et la pillent en guise de punition.
En 1958, lui et son frère Yves-Marie se produisaient au Cirque d’Hiver dans le cadre du spectacle comique de Jimmy Boy et Davy Crocket, dans lequel il montait à cheval et tirait sur des Indiens déguisés en clowns et cascadeurs. Au fil du temps, des missions de plus en plus importantes lui sont confiées. Ainsi, lui et Roger Blins incarnèrent Jerry dans la pièce All These Who Fall 5 de Samuel Beckett en direct à la radio française le 19 décembre 1959, alors qu’il avait 12 ans.
Il a joué un jeune homme aventureux dans The Golden Goddess en 1961, une série télévisée sur un petit groupe d’enfants. Alors qu’il fréquentait l’école privée Cours Hattemer, rue de Londres aa, il reçut un enseignement individualisé et en vint à être considéré comme un ab « moderne ». Il a commencé à fréquenter une fille nommée Dominique Aa alors qu’ils étaient tous les deux au lycée. Son désir de carrière théâtrale est mis en avant par Mado Maurin, qui confie à ses lecteurs qu’il est essentiellement “réservé, pur, honnête, droit et entier” dans son roman.
Pendant son temps libre, il continue d’apparaître dans des émissions de télévision ; une de ces apparitions eut lieu en août 1961, dans laquelle il incarna le personnage d’un jeune homme innocent qui commençait tout juste à comprendre le monde scientifique. Dans l’adaptation de L’Arlésienne de 1962, lui et Joséphine Baker apportent beaucoup de force et de soulagement au rôle de l’Innocent. Ils apparaissent ensemble en 1963 dans la pièce Les Yeux de dix-huit ans de Jean Schlumberger.
Armand Mestral a également joué un rôle. Le protagoniste, un industriel, est confronté à une maladie en phase terminale et, dans les derniers instants avant sa mort, se tient devant un immense miroir, revivant les moments cruciaux de sa vie. Au milieu de la naïveté de Patrick, l’homme le confronte et le gronde, montrant à quel point il a abandonné ses principes, ses aspirations et ses désirs en grandissant (annonce, n. 5).
