Jean-Baptiste Hennequin Est Mort

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Jean-Baptiste Hennequin Est Mort
Jean-Baptiste Hennequin Est Mort

Jean-Baptiste Hennequin Est Mort – Les directeurs et la réceptionniste du Grand Hôtel de Saint-Quentin (Aisne) ont été assassinés le 20 janvier 1997 par le tueur français Jean-Baptiste Hennequin, né le 16 juin 1935 à Fresnoy-le-Grand.

La sinistre trouvaille du Grand Hôtel

Les pompiers de Saint-Quentin ont été alertés d’un incendie au Grand Hôtel le matin du 20 janvier 1997. L’hôtel était reconnu dans la région pour la qualité de son service et son emplacement privilégié au centre-ville, au 6 rue Dachery. Les pompiers arrivés sur place ont constaté les morts de Léo Roupioz, le directeur de l’hôtel, et de Gisèle Kunstler, sa compagne, gisant sur le sol de la chambre 101. Il est fort probable que les victimes aient été sauvagement assassinées, probablement à l’aide de couteaux.

Un message revendiquant le double meurtre a été découvert sur le dos des pompiers. Le veilleur de nuit, le réceptionniste et le chasseur étaient tous portés disparus lorsque la police est arrivée sur les lieux. Un incendie s’est déclaré dans un studio de la rue de l’Est et les pompiers ont été appelés sur place. Ils sont arrivés sur les lieux et ont constaté une anarchie totale, ainsi que de multiples incendies ; les incendies étaient de nature criminelle.

Jean-Baptiste Hennequin, qui se trouve être le veilleur de nuit du Grand Hôtel, se révèle être le propriétaire du studio. La police, déconcertée par la coïncidence, a commencé à rechercher Hennequin tandis que d’autres policiers fouillaient minutieusement l’hôtel à la recherche d’indices pouvant expliquer ce qui s’était passé. Ils retrouvent Philippe Bertrand, le chasseur de l’hôtel, enchaîné dans la cave.

Utilisant la même tactique que le réceptionniste invoquant une possible fuite d’eau au sous-sol ce dernier, infirme, les informe que le veilleur de nuit Jean-Baptiste Hennequin l’a exclu. Le garçon d’honneur adolescent raconte aux flics qu’Hennequin l’a menacé avec une arme à feu et l’a informé qu’il avait tué les deux employeurs et la jeune fille. La jeune réceptionniste de 25 ans, Michèle Fabris, a été retrouvée morte dans la cave à vins de l’hôtel, au fond du sous-sol, selon ses instructions.

Jean-Baptiste Hennequin Est Mort

Cette enquête

Les autopsies des trois victimes ont montré que le meurtrier avait un passé de violences, notamment une blessure par balle à l’oreille gauche de Gisèle Kunstler et de multiples coups de hache sur Michèle Fabris. S’il a survécu à plusieurs tirs, Léo Roupioz a également été frappé à plusieurs reprises avec une hachette. La police considère que le veilleur de nuit est responsable du triple meurtre, après que le chasseur Philippe Bertrand ait affirmé que Jean-Baptiste Hennequin avait assassiné la réceptionniste.

Jean-Baptiste Hennequin aurait également pris des reçus d’hôtel et déposé un message à l’intention de Mme Fabris indiquant “Absence permanente de la personne concernée” sur le bureau de la réceptionniste, selon leur enquête. Par ailleurs, l’enquête nous permet de confirmer que Jean-Baptiste Hennequin a eu des interactions cordiales avec le réalisateur mais souvent tendues avec Gisèle Kunstler.

De plus, Hennequin ne pouvait plus tolérer Michèle Fabris, qui était amie avec Mme Kunstler et qui, comme en témoigne le veilleur de nuit, lui révélait tous les secrets d’Hennequin. Une semaine après le triple homicide, la police a retrouvé garée dans une rue la Volkswagen Polo III noire appartenant à Michèle Fabris, qui avait été emmenée par Jean-Baptiste Hennequin. Selon les enquêteurs, le tueur a probablement quitté Saint-Quentin le jour de l’assassinat et est monté à bord du train.

Parce que Jean-Baptiste Hennequin maîtrise l’anglais et connaît bien le Royaume-Uni, les détectives envisagent deux scénarios possibles dans lesquels le veilleur de nuit s’est échappé : soit il s’est enfui à Amiens, soit il a rejoint Paris. Malgré la publication d’un mandat d’arrêt international visant notamment la France et le Royaume-Uni, Jean-Baptiste Hennequin a échappé à l’arrestation.

Pourtant, en mai 1997, un directeur d’hôtel du 10ème arrondissement de Paris contacte le commissariat pour signaler le vol des fonds de son hôtel. Selon lui, un client était responsable de l’acte répréhensible. Dès leur arrivée, les policiers parisiens examinent minutieusement chaque pièce. Alors qu’ils pénètrent dans la chambre d’un individu nommé « M. Jean Dampierre », visiblement irrité par la perquisition, ils tombent sur une arme, des munitions et des articles de journaux qui concernent tous le « triple meurtre du Grand Hôtel » qui a eu lieu. lieu à Saint-Quentin il y a quelques mois.

La police n’a pas été convaincue par cette explication insuffisante et a procédé à son arrestation. L’identité de l’homme s’est ensuite révélée être celle de Jean-Baptiste Hennequin, recherché depuis des mois pour le triple meurtre au Grand Hôtel de Saint-Quentin, grâce à une carte orange. Un juge d’instruction fera comparaître devant lui Jean-Baptiste Hennequin après sa relocalisation à Amiens (Somme). Quelques jours plus tard, il a été incarcéré pour meurtre et enlèvement.

Jour un

Au Palais de Justice, devant l’As au tribunal de Laon (Aisne), le procès de Jean-Baptiste Hennequin s’est ouvert en juin 1999. Les psychologues qui ont évalué Hennequin après son incarcération ont constaté son refus de dévoiler son enfance et son passé, des sujets qu’il évite dès le premier jour. De plus, il n’a même pas été autorisé à ce que sa famille soit présente lors de son procès. Hennequin est dépeint comme un personnage isolé et dictatorial qui s’offusque de la moindre critique et méprise les employeurs en général.

De plus, il est systématiquement responsable de la rupture de son contrat de travail, ce qui témoigne de son instabilité professionnelle. Certains collègues de Jean-Baptiste Hennequin pensent cependant qu’il était excellent dans son travail, qu’il était charmant, drôle et chaleureux en plus d’être intelligent, beau et sophistiqué.

Selon l’enquête, il avait des antécédents de condamnations pénales. En 1967, il est condamné à trois ans de prison pour avoir tenté d’assassiner sa femme dans une voiture. En 1985, il est de nouveau arrêté pour avoir tiré sur un travesti dans le bois de Boulogne, faisant perdre un œil à la victime. Il a de nouveau été condamné à trois ans de prison pour cet incident.

Par la suite, en 1981, il sollicite l’aide d’un psychiatre pour plusieurs problèmes ; le psychiatre lui a diagnostiqué de la paranoïa, de l’insomnie, ainsi que du stress et de l’anxiété chroniques, tous intrinsèques à sa personnalité. Lors de son procès, Jean-Baptiste Hennequin a déclaré s’être senti attaqué et que tout le monde lui en voulait.

Deuxième étape

Au deuxième jour de son procès, Jean-Baptiste Hennequin raconte en détail ce qui s’est passé le 20 janvier 1997 : armé d’une hachette et d’un pistolet, il est arrivé au Grand Hôtel à minuit pour prendre son service, puis il a pris d’assaut dans la chambre de Léo Roupioz et de son épouse pour les confronter. Léo Roupioz lui a refusé toute communication lorsqu’il les a tirés de leur sommeil.

Après que Jean-Baptiste Hennequin l’ait frappé à plusieurs reprises avec une hachette, il a fait irruption dans les toilettes où Gisèle Kunstler s’était réfugiée, l’a poussée contre le lit, lui a tiré une balle derrière l’oreille gauche et a procédé à l’abattre de plusieurs coups de hache. Hennequin maintient qu’il s’est rendu à l’accueil pour écrire deux mots et les a ensuite mis sur le dos des victimes. A 7 heures du matin, Michèle Fabris débarque au Grand Hôtel, mais Jean-Baptiste Hennequin lui fait croire que la cave fuit.

Elle s’y rend, mais Hennequin la suit et la tue d’un coup de hachette et d’une balle dans la tête car, comme il le dit, « elle bougeait encore ». Il se plaint alors et la force à entrer dans une pièce. Comme si de rien n’était, il a continué à servir le petit-déjeuner aux clients et a quitté le Grand Hôtel à bord de la Volkswagen Polo noire de Michèle Fabris vers 9h30 du matin. Affirmant que le réalisateur “a toujours refusé le dialogue” et “n’aimait pas les patrons” et que Léo Roupioz était prêt à le licencier Jean-Baptiste Hennequin affirme avoir tué le réalisateur. retraite.

Hennequin pensait également que ses efforts ne seraient pas reconnus. Hormis son animosité envers ses supérieurs et Mme Fabris, tout cela l’aurait poussé à commettre ces actes. La mise en examen proposée par le procureur général devant la cour d’assises a conduit à la condamnation à perpétuité de Jean-Baptiste Hennequin avec 22 ans de sûreté pour meurtre et enlèvement, soit la peine maximale. Le procès s’est terminé par cette condamnation.

Il a été envoyé dans une prison du sud-ouest de la France et purge actuellement sa peine. Avant de pouvoir demander une libération conditionnelle, il est décédé alors qu’il était incarcéré. Les corps d’une réceptionniste et de deux gérants ont été découverts au Grand Hôtel de Saint-Quentin (Aisne) le 20 janvier 1997. Jean-Baptiste Hennequin, employé de l’établissement, est responsable de ce triple meurtre. Un triple homicide s’est produit au Grand Hôtel de Saint-Quentin, une propriété des Hauts-de-France, le 20 janvier 1997.

Deux ouvriers étaient bloqués devant le magasin ce jour-là. Personne ne répond au téléphone et l’hôtel est fermé. Ils sont tous deux admis après avoir obtenu un laissez-passer auprès de l’hôtel adjacent, qui appartient également à la même personne. L’air est lourd de silence dans l’établissement. Dans l’obscurité actuelle de l’hôtel, on pourrait se demander : où sont les autres employés ? Des membres du personnel inquiets se rendent dans la suite et l’appartement du directeur du Grand Hôtel, Léo Roupioz.

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