François Gabart Et Sa Nouvelle Compagne – Le navigateur et skipper français François Gabart est né le 23 mars 1983 à Saint-Michel (Charente). L’équipe de course au large MerConcept a également été fondée et dirigée par lui. Il remporte ensuite son premier triomphe en solitaire dans une course multicoque, la Transat anglaise 2016, à bord des bateaux Macif, après avoir remporté la Transat Jacques-Vabre 2015 aux côtés de Pascal Bidégorry et la Route du Rhum 2014 dans la catégorie IMOCA.
Son record du tour du monde en solitaire en trimaran de classe Ultime en 42 jours, 16 heures, 40 minutes et 35 secondes a été battu le 17 décembre 2017, dépassant de plus de six jours le précédent record établi par Thomas Coville en 2016. Il devient le 14 novembre le premier capitaine en solitaire à parcourir plus de 800 milles marins en une seule journée, après dix jours de mer, pour un total de 851 milles.
Il termine la construction d’un nouveau maxi-trimaran extrêmement innovant, SVR-Lazartigue, au sein de son écurie de course MerConcept, et le met à l’eau en juillet 2021. Il était sans bateau depuis la vente du trimaran Macif et était sans sponsor depuis le retrait inopiné de la Macif du circuit Ultime en juin 2020.
Avec son nouveau maxi-trimaran, SVR-Lazartigue, lui et Tom Laperche prendront le départ de la Transat Jacques Vabre le 7 novembre 2021. Avec Roland Jourdain, il a remporté une Victoire de Bretagne en 2023 pour son militantisme environnemental.
Carrière
Parallèlement à ses études d’ingénieur, il a pu s’entraîner pour les JO à Tornado alors qu’il était étudiant à la division sports de haut niveau de l’INSA Lyon. Il a obtenu en 2007 un diplôme en génie mécanique et développement. Le marin professionnel François Gabart, 29 ans, vise la victoire du 7e Vendée Globe.
Repartez vers une aventure insolite. La voile a été initiée à François Gabart, né le 23 mars 1983 en Charente, avec lui et sa famille lors d’une année sabbatique alors qu’il avait sept ans. Pour François Gabart, l’envie de rejoindre les rangs de ces aventures est née lors du Vendée Globe 2008-2009. Ainsi, en seulement quatre ans, le capitaine s’organise pour participer au septième Vendée Globe.
De plus, le pari est gagné puisqu’il est désormais en tête de la course. “J’ai travaillé dur” et “j’ai rencontré les bonnes personnes au bon moment” sont toujours ses titres de gloire, dans son esprit. François Gabart avait un palmarès remarquable avant son départ le 10 novembre. Il a obtenu un diplôme d’ingénieur mécanique de l’INSA de Lyon et plusieurs titres internationaux de voile tout en jonglant avec brio entre ses activités académiques et sportives.
Il s’est fait remarquer par son Championnat du Monde Young Tornado 2003 et ses deux victoires au Tour de France de Voile Étudiant. tout fait du métier de marin « un métier d’ingénieur car c’est une application de ce que j’ai appris à l’école », précise le skipper de la Macif. Avoir « les nerfs solides » et être prêt à affronter les « moments difficiles » sont deux choses qu’il reconnaît cependant.
Mais le Vendée Globe “reste encore un rêve, il n’a jamais été un cauchemar”. Hugo, François Gabart et le bébé de 10 mois de son épouse norvégienne Henriette, résident actuellement à La Forêt-Fouesnant, Finistère. Mélissa Roméro, manager de la Macif, a découvert la voile sur le Vendée Globe.
Suivre les aventures du champion de la maison est devenu l’œuvre de sa vie. Traversée des années 40 lors d’un voyage terrestre. Mélissa Roméro consultait l’application Vendée Globe dès le matin pour déterminer le nombre de paquets maritimes qu’elle devait emporter. Dans les mois qui ont suivi le départ de son champion François Gabart, la responsable administrative a quitté son carré RH du Macif Centre Ouest-Atlantique de Niort.
Partir ? Elle parle de son manque de connaissances en la matière. Tout le monde au bureau savait que nous avions un bateau. En plus d’être une experte du vocabulaire du marin parfait, Mélissa a été promue au poste de « chroniqueuse » chez Macif Ocean Racing.
Mon propre bateau était à moi
Une affiche dédicacée que la jeune femme avait rapportée d’un séminaire de direction aux Sables-d’Olonne la conduisait chez le skipper maison quelques semaines avant le départ de la dernière course autour du monde en solitaire et sans aide : « Nous avons observé que “la contagion augmente petit à petit, notamment à travers les réseaux sociaux, amis de Macif Solidarité Mer”, a-t-elle commenté.
À tel point que “J’avais mon propre bateau” était la raison pour laquelle je me suis lancé sur le site Virtual Regatta. Avec mon entourage personnel et professionnel, j’ai participé au jeu. J’ai pu apprendre à convertir des nœuds nautiques, analyser les vents et suivre les tactiques de François Gabart grâce à Internet.
Le charisme de l’athlète « discret et attachant » « toujours à fleur de peau » a captivé Mélissa tout au long de la course. De la gestion de la paie à bâbord jusqu’à tribord, Mélissa est toujours à l’affût des pitreries du skipper ; elle est une régulier dans ses sessions de chat et porte une attention particulière aux informations glanées dans la communication interne de l’emprise.
La capacité de parcourir le monde, à la fois physiquement et mentalement, est quelque chose que j’ai appris tout au long de mon séjour à bord. “J’y ai cru dès le début”, pouvait-on lire sur la petite pancarte de Mélissa alors qu’elle se tenait inévitablement sur les quais des Sables-d’Olonne le 27 janvier 2013.
Rencontrant les salariés de l’entreprise quelques semaines plus tard, j’ai rencontré pour la première fois François Gabart : « Quand on le voit, il est petit ! » et j’ai découvert son yacht lors d’une visite prévue à La Rochelle. Une toute nouvelle odyssée maritime commence.
Devenu « chroniqueur »
Mélissa Roméro a déposé une candidature improvisée pour rejoindre la Macif en tant que « chroniqueuse » à l’approche de la Transat Jacques-Vabre. Elle souhaite « faire vivre la course entre (ses) collègues », et s’est donc rendue au Havre pour filmer le tandem François Gabart et Michel Desjoyaux au départ de la course.
Messagerie Internet, conversation audio, une fois par semaine. “Nous avons eu un problème de safran, puis nous sommes revenus en tête de la course”, racontaient-ils, avant le tragique démâtage. Mélissa a hâte de se remettre à la course au large, « avec François et nos autres marins », dès qu’elle le pourra, maintenant qu’elle a navigué.
Le monocoque de 60 pieds sera piloté par le capitaine jusqu’à la Route du Rhum 2014. A l’avenir, sur son trimaran de 100 pieds, il compte établir de nombreux records en naviguant sur la Méditerranée, l’Atlantique et le globe. Il y a déjà Mélissa sur le pont. Le précédent vainqueur du Vendée Globe est à la recherche de nouveaux sponsors après avoir été abandonné par la Macif.
Près de Concarneau, une plage accueille l’aube. Le vendredi 4 septembre, les conditions seront « calmes » : un océan de terre avec un vent nul. Il y a un revers avec la séance photo. Entre le kitesurf (qui nécessite un harnais) et la planche à voile (qui n’en nécessite pas), François Gabart a dû lancer son wingfoil, sorte d’engin à voile. Le capitaine développe son instinct de glisse avec le dernier jouet.
Coincé sur la plage par le manque de vent, il regarde l’épais brouillard qui obscurcit l’eau. Symbolisme des circonstances qu’il vit. Cet « optimiste de nature » attend patiemment que l’horizon s’éclaircisse, les yeux bleus fixés sur le ciel et le sourire collé aux lèvres. Après avoir perdu son sponsor Macif le 10 juin, il a affronté l’incertitude avec autant d’esprit et de force que face à l’adversité. Ce jour-là, il était en vélo.
Il fait ses débuts en tant que manager en 2006, alors qu’il est encore étudiant, en fondant MerConcept. La raison pour laquelle il l’a acheté, explique-t-il, était pour rencontrer un éventuel sponsor. Juste avant la réunion, j’ai sorti ma plus belle chemise de son rangement dans un sac.
Aujourd’hui, François Gabart préfère s’habiller en entrepreneur plutôt qu’avec ses bottes et son imperméable. Sans propriété du nouveau maxi-trimaran que son entreprise était en train de construire, il a dû chercher de l’argent pour espérer naviguer dessus, comme à ses débuts.
Nous fonctionnons de cette manière depuis une décennie. Nous concevons et exploitons les navires. L’armateur du navire est la Macif. Le propriétaire du navire l’a déjà mis en vente ; la livraison est prévue pour l’été 2021. Les estimations évaluent le budget de fonctionnement annuel entre 2,5 et 5 millions d’euros et le prix du bateau entre 10 et 15 millions d’euros, bien qu’aucun des deux chiffres ne soit rendu public.
Ce charmant « bébé » ne sera peut-être jamais celui de Gabart s’il ne trouve pas de nouveaux partenaires. “Notre situation serait absolument désastreuse”, admet-il. Quand nous disons « nous », nous entendons l’ensemble de l’équipe MerConcept. Maître navigateur, athlète accompli et entrepreneur, François Gabart incarne la relève des marins. Il est à la fois un conquérant solitaire et un capitaine solidaire.
Depuis tout petit, le Charentais a beaucoup navigué en famille, aiguisant son sens de l’eau exceptionnel. Il avait un palmarès respectable dès son plus jeune âge. Pour couronner le tout, c’était un véritable visionnaire, concevant ses propres montures pour se lancer dans la course au large.
Il s’impose une solide réputation aux côtés de ses bateaux uniques. A 37 ans, il a presque tout gagné, y compris le record du tour du monde en solitaire en 2017 et le Vendée Globe en 2013. Les triomphes remportés en tant que représentant de la Macif. Il a finalement dit franchement aujourd’hui : « C’est inconfortable, mais nous je n’ai pas le choix”.
Soupir. Le projet et son sponsoring sont à repenser. Nous pouvons réduire notre impact sur l’environnement et maintenir les emplois sur le territoire grâce au franco-français, au breto-breton, qui a ses détracteurs.
